HISTOIRE - Le développement

Le 1ier mars 1905, la ligne de Gilly (Quatre Bras) fut prolongée jusqu'à Soleilmont.

En 1911, deux lignes sont créées au départ de Charleroi (Ville Haute) vers Couillet, en passant par la Rue de l'Ecluse et la Route de Philippeville.
Aux " Quatre-Bras des Hauchies ", l'une poursuit vers Couillet Queue, l'autre bifurque vers la gare de Couillet " Montigny ". Elles sont inaugurées respectivement les 29 novembre et 5 décembre 1911.

Fin 1918, une ligne reliant Charleroi Sud à la gare de Châtelineau est mise en service, via la Ville Haute, Charleroi Nord et les Quatre Bras de Gilly.

Le 1ier janvier 1923, la SNCV met fin au contrat d'affermage des TEPCE, à la suite d'un litige entre les deux sociétés.

Conséquence inattendue, les services sur la ligne de Châtelineau sont brutalement interrompus le 31 décembre 1923, la SNCV et les TEPCE ne parvenant pas à un accord pour déterminer à qui allait revenir son exploitation.

1926 est une année faste pour les TEPCE, puisque pas de moins de trois inaugurations sont réalisées le 19 janvier.
Une ligne est mise en place entre Charleroi Sud et Montignies-Neuville (rue Bayemont), tandis que celle de Couillet-Montigny est prolongée jusqu'à Châtelet Ville. La ligne de Soleilmont est quant à elle prolongée jusqu'au Vieux-Campinaire;

C'est aussi en 1926 que le plan de voies de la gare de Charleroi Sud est remanié, afin de séparer les exploitations TEPCE et SNCV. Deux boucles indépendantes sont créées de part et d'autre de l'axe routier Gare du Sud - Place Buisset. Cette disposition remplace un faisceau de voies communes devenu exigu et compliqué pour les manœuvres de convois avec remorques.

1929 voit la réouverture de la ligne de Châtelineau par les TEPCE le 17 septembre, la section terminale étant exploitée en tronc commun avec une autre ligne appartenant à la SNCV.
La même année, les TEPCE grefferont à la ligne de Châtelineau une petite antenne vers Lodelinsart (rue de la Cayauderie), au départ de Charleroi Nord.

Le 5 juillet 1931, la ligne du Vieux-Campinaire est prolongée jusque Fleurus. La SNCB n'autorisant que provisoirement le franchissement à niveau de sa ligne n°147, les TEPCE devront construire un viaduc en maçonnerie l'enjambant, qui sera inauguré le 12 janvier 1932;

En 1933, les TEPCE inaugurent deux nouveaux prolongements : la ligne de Couillet Queue va désormais jusqu'à Loverval (Try d'Hayes), et celle de Montignies (Place) atteint maintenant la Place Wilson de Châtelineau. Pour cette seconde extension, les TEPCE ont à nouveau dû réaliser un viaduc en maçonnerie, afin de franchir la ligne SNCB n°119.
Juillet 1937 est marqué par le prolongement de la ligne de Montignies-Neuville jusqu'à la rue Trieu-Kaisin.
Enfin, le 26 juin 1939, la ligne de Lodelinsart est prolongée jusqu'à Jumet, Place Loriau.


A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, le réseau des Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions a atteint son apogée, avec 67 kilomètres de voies. Il va conserver cette physionomie durant près de 20 ans.
Desservant plusieurs pôles de l'industrie lourde carolorégienne (charbonnages, usines métallurgiques, verreries), il est en connexion avec le réseau interurbain de la SNCV à Charleroi Sud, Lodelinsart, Fleurus et Châtelineau Gare, et avec les lignes de la Société Nationale des Chemins de fer Belges (SNCB) à Charleroi Sud, Charleroi Nord, Châtelineau Gare, Châtelet Ville, Couillet-Montigny et Couillet Centre.

Il est à noter que durant la Seconde Guerre, les Allemands réalisèrent une connexion entre les deux boucles terminales de Charleroi Sud, permettant la jonction des réseaux SNCV et TEPCE. Le but peu glorieux était de pouvoir faire passer directement des convois de prisonniers de guerre mis au travail dans les mines de Charleroi. Cette voie fut démontée après la fin de l'occupation