HISTOIRE - Le Début |
C'est en 1877 que l'idée de doter la ville de Charleroi et ses environs de services de transports en commun urbains par rails prit naissance. Ce projet se concrétisa en 1881, lorsqu'une première ligne de tramways à traction chevaline fut créée, reliant la Gare du Sud à la rue de l'Ecluse, via la Place Albert 1ier. En 1881 également, une nouvelle entreprise de transports, la "Société des Chemins de fer Vicinaux Belges", mit en service une ligne de tramways à vapeur entre la rue de l'Ecluse et Gilly (Quatre Bras), complétée en 1882 par un second itinéraire, reliant Charleroi à la Place de Montignies-sur-Sambre. Ces deux lignes, établies en "voie normale" (1,435 m) furent prolongées en tronc commun jusqu'à la Gare du Sud en 1883, entraînant la disparition de la ligne d'origine via la Place Albert 1ier. Entre 1886 et 1902, une troisième compagnie, la Société Nationale des Chemins de fer Vicinaux (la célèbre SNCV) entreprit la construction de plusieurs lignes à voie métrique (1,00m) vers l'Ouest et le Nord de la ville de Charleroi (Marchienne, Mont-sur-Marchienne et Jumet). En 1903, la concession des deux lignes de la "Société des Chemins de fer Vicinaux Belges" fut confiée à une entreprise liégeoise faisant partie du Groupe Empain, les Railways Economiques Liège-Seraing & Extensions (RELSE). Après avoir transformé complètement le réseau en le mettant à l'écartement métrique et en lui appliquant la traction électrique, les RELSE constituèrent le 17 octobre 1904 une filiale : la "Société Anonyme des Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions" (TEPCE), à laquelle elle rétrocéda définitivement la concession. Le nouvel exploitant se fixa pour objectifs l'amélioration et le développement rapide du réseau existant, vers le Nord-Est, l'Est et le Sud de Charleroi. Il se vit également confier par la SNCV l'exploitation des lignes vicinales précitées, par contrat d'affermage. |